Ludwig van Beethoven (1770 - 1827)
Concerto pour piano n°4
Symphonie n°3 « Héroïque »
Avec son quatrième concerto pour piano, Beethoven inaugure, en 1808, un genre nouveau, entre symphonie pour orchestre et fantaisie pour piano. Tournée vers l’intérieur et gorgée de lyrisme, l’œuvre surprend par son absence de pathos et de lutte. Nicholas Angelich – nommé « soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la musique classique 2013 – puis Kotaro Fukuma jouent pour l’occasion sur un piano romantique et font entendre ces sonorités singulières, où pour la première fois de l’histoire du genre, le piano commence nu, à découvert, face au silence de l’orchestre. Beethoven est surpris là en état de rêverie, privilégiant la tendresse à l’incandescence. Également annonciatrice du romantisme musical, la troisième symphonie est l’une des œuvres les plus populaires de Beethoven et s’impose comme une pièce révolutionnaire par sa longueur, puisque jamais une symphonie n’avait excédé 30 minutes auparavant.
COPRODUCTION PHILHARMONIE DE PARIS, INSULA ORCHESTRA
Nicholas Angelich, piano [photo]
Kotaro Fukuma, piano *
Insula orchestra
Laurence Equilbey, direction
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Beethoven / Farrenc
Fantaisie chorale
Pastorale
Le triple concerto de Beethoven aux couleurs de l’OSM
Beethoven, la 9e
Mozart, la concertante
Requiem de Fauré
Beethoven sur instruments d’époque
accentus 30 ans !
New York – Julliard school
Schumann, la Nuit des rois
Mozart à trois chefs
Mozart, Concerto pour clarinette